Les techniques de la distillation
Histoire de la distillation:
1. Le “feu nu”
Les premiers alambics étaient chargé en eau, puis la chauffe du feu se faisait directement sous l’alambic, plantes et eau mélangés.
Plus tard des grilles se rajoutent à se système, mais le “feu nu” a persisté environs jusqu’au 19 e Siècle. Les plantes ne trempaient plus dans l’eau.
Ce système ancien reste d’actualité dans plusieurs pays.
Vieux alambic, près de Die, France
Alambic en Inde
2. Usage d’un générateur de vapeur, séparé de l’alambic:
La société Schimmel & Company de Leipzig fût la première à utiliser un générateur de vapeur à échelle industrielle à Barrème
Haute Provence (route Route Napoleon). Il ne semble pas qu’ils étaient les inventeurs (j’ai des infos contradictoires à ce sujet quand aux inventeurs sur le plateau de Sault), mais ont fait des études approfondies sur la lavande pour prouver son utilité.
Quelques images de différents générateurs de vapeur d’eau en usage chez des distillateurs en France
3. L’histoire du système de refroidissement:
Le système de refroidissement à été développé en plusieurs étapes, pas toujours de façon très logique, étant donné que l’on prenait la nature et ses formes en exemple…
Quelques systèmes assez extravagants furent développées…
Quelques anciennes illustrations montrent l’évolution.
Les systèmes “modernes” (fin 19 e Siècle):
Images du système de refroidisqsement chez deux alambics d’hydrodifusion (vapeur descendante)
Systèmes actuels de refroidissement:
Systèmes de refroidissement pour des petits alambics de labo ou de distillation à la maison:
4. Le vase Florentin ou séparateur:
La séparation des deux liquides (huile essentielle et hydrolat)durant la distillation s’opère avec un vase Florentin. Il existe plusieurs techniques, toutes fondés sur le fait que l’huile essentielle ne se dissout pas dans l’eau, elles flottent (dans la majorité des cas), ou alors l’eau flotte sur les huiles essentielles.
Voilà deux types de Florentins: à gauche pour la majorité des cas, à droite pour les huiles essentielles ayant une densité supérieure à l’eau (cannelle, gaulthérie, vétiver, patchouli, girofle…)
Mon propre alambic en verre (10 litres de volume)
Quelques Florentins de notre propre production, la dernière pour les huiles lourdes.
Étape finale: on utilise maintenant un condensateur, on attend que l’huile se sépare de l’eau, on laisse couler cette eau puis on remplit notre bouteille.